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Vodka pomme

Vodka pomme
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28 novembre 2007

ils courent ils courent à leurs devoirs

C'est tendu, ca fait tellement de temps qu'on a pas fait l'amour il faut dire. Tout est tendu, quand il passe me voir c'est 30 minutes et s'il est en forme 45 minutes, mais il y a tout contre nous et il faut que ce passage parte vite vite et loin. Il y a eu ma maladie, les 3 jours où on ne pouvait pas se voir et il y a aujourd'hui les répercussions pendant deux semaines, l'infirmière, tous les soirs. Et j'ai mes règles, rien ne tombe au bon moment, il y a une semaine je ne pouvais pas à cause de mes reins, et aujourd'hui je ne peux pas à cause de ce foutu cycle. Et j'ai peur que samedi je ne puisse toujours pas, il m'en voudra mais je suis obligée de tenter quand même, j'ai peur que tout foire à cause de cette putain de maladie, j'ai peur qu'on s'éloigne et qu'on ne se retrouve plus, j'ai peur parce qu'il me manque réellement, on se voit sans se voir sans être franchement deux, on se voit mais on reste seul en même temps, je suis tellement attachée à lui, mais la situation m'éloigne de lui sans que je m'en rende vraiment compte et sans que je puisse faire quoi que ce soit, c'est ça en fait, je voyais une fin comme ça mais pas aussi tôt, pas maintenant, maintenant c'est pas possible, il a pas le droit.

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18 novembre 2007

Or he'll say he's just not the same And you'll begin to wonder why you came

Il m'a dit Je t'aime hier. Aux alentours de 23h33, on venait de faire l'amour. Il m'a déposée chez moi, je voulais lui dire à l'oreille moi aussi, j'ai pas pu. Mais je dois surement le penser.

J'voudrais bien un chouette blog, mais j'ai plus besoin de ça je crois.

15 novembre 2007

J'avais tellement envie de toi.. Tu ne comprends pas !


On s'est loupé de peu je crois
Je ne comprends pas
Pour nous deux c'est terminé
Pour nous deux rien ne va
J'avais tellement envie de toi
Tu ne comprends pas
Je ne comprends pas

J'adore, j'adule, je ne sais quoi cette chanson. C'est peut être de se dire qu'il y aura une fin, et je voudrais la prendre comme ça, d'une façon où les chemins ne sont plus entremêlés. On se complète tellement, et il fait tellement parti de moi maintenant que je ne saurais pas où aller. Il donne un sens à l'insignifiant, il me donne tout ce qu'il me fallait, il me donne la motivation pour réussir ce que je fais, il me donne la motivation pour tout ce que j'ai voulu abandonner, j'ai juste l'impression que nous deux c'était un coup de chance de se croiser à ce moment là, je ne me rendais pas compte, et aujourd'hui je ne regrette rien, aujourd'hui je ne peux plus me plaindre de mes sentiments passés pour x ou y. Aujourd'hui je n'ressasse plus rien, je vis tout.

C'est qu'on peut vite se rendre fou
A jouer à qui tiendra le coup
Perdus cette nuit
Mais tu vois je m'en fous
Bien de savoir
Qui a gagné ou bien
Qui a perdu cette nuit

Et c'est un truc de dingue à quel point c'est bien, à quel point j'suis bien, je ne fais plus rien en me disant Pourquoi je fais ça, parce que je sais qu'à un certain niveau, c'est pour lui, c'est pour tout. Ca fait tellement peu de temps, mais j'ai la sensation que ça va marcher, pour toutes ces petites choses. Et le jour où "on s'en ira on s'en ira", ça sera comme un bout d'moi en moins, j'retournerai à un vide insignifiant, mais je saurai que. Pfou... C'est incroyable tout c'qu'il change en moi.

On s'en ira , on s'en ira
Tout comme les autres
Tout comme les astres
Perdus cette nuit-là

10 octobre 2007

Sara perché ti amo

Je n'ai toujours pas changé de point de vue, je le trouve toujours tellement parfait et tellement tout. Je suis invitée à manger le gateau chez lui pour ses 20 ans, je suis terriblement gênée mais je ne peux pas refuser, en fait. C'est bizarre, ça fait très présentation, il y aura toute sa famille et j'ai vraiment du mal à l'idée qu'on puisse me juger, qu'on puisse dire qu'il mérite mieux ou je ne sais quoi. Le week end passé avec était parfait, j'arrive plus à me passer de lui, c'est incroyable, je peux plus, je veux toujours ses appels ses messages et ses caresses, je veux tout de lui et c'est dingue, l'autre soir j'ai demandé à M. s'il l'appréciait, il m'a demandé s'il me rendait heureuse, j'ai souri et fais un signe de tête, il m'a dit Alors oui je l'apprécie. Et c'est con mais oui il me fait sourire, il me fait rire, je le trouve génial, je sais pas comment dire. C'est peut être parce que j'y croyais pas, je pensais quelques semaines ou même pas je pensais peut être juste une nuit, un coup ou je ne sais pas. Finalement ça fait à peine plus de deux mois, et je crois que c'est parti pour durer, ça ne me fait même pas peur.
Je sais rien et j'me répète, mais j'tombe amoureuse, nan ?!

Tous les matins alors je fume ma fortuna à l'arret de bus, j'attends son message, Sara perché ti amo dans les oreilles, je suis de bonne humeur, malgré la tonne de travail qui s'accumule, malgré tout, je suis de bonne humeur car je sais que le soir je pourrai enfin souffler et parler et l'embrasser et jouer et gueuler et aimer.

29 septembre 2007

Chez nous on cache nos sentiments gentiment On préfère dire Casse toi va t'en que de crier Je t'aime comme Lara Fabian

J'ai envie de parler de lui comme une fille niaise pourrait le faire, j'ai envie de dire qu'il est parfait, avec lui j'ai envie de plein de choses, il ne se rend pas compte. J'ai pleuré dans ses bras, et ce que je lui ai dit aurait très bien pu le faire fuir, mais il est resté et m'a dit qu'il me laisserait le temps pour. Je suis toujours aussi complexée par rapport à son ex d'une durée beaucoup trop longue, mais il me rassure, il me dit plein de choses qui me filent mal au bide. Je dors avec lui la semaine prochaine, ça fait un mois qu'on a pas passé la nuit ensemble, ça me parait des années. J'adore presque tout avec lui, et je fais toujours la nonchalante, la fille qui est avec mais qui s'en fout, mais je suis tombée dans le piège, je ne m'en fous plus du tout, j'adore plein de choses qu'il est, et même si une journée sans se voir n'est pas dramatique, il manquera à ma journée le petit +. Je ne suis pas la fille qui va dire qu'elle l'aime à en crever, mais je m'attache malgré moi à ce petit con, et ce qu'il me dit n'arrange rien. Il parle à nouveau tout naturellement de plus tard, j'ai peur qu'il me dise Je t'aime comme ça parce que j'ai beaucoup plus de mal à dire que je suis bien avec lui, mais le fait est là, il a de l'importance dans ma vie et j'ai pas l'habitude de dire ça, et quand je vois où m'a menée le premier pour qui j'ai eu des sentiments, j'aurais pu (et peut être du) vomir le deuxième et passer mon chemin. J'essaye de me convaincre que rien n'est pareil, c'est pas facile de ne pas penser au pire, mais on verra. J'veux pas laisser cette histoire filer entre mes doigts, j'veux pas tout faire foirer.

C'est simple finalement, je crève de désir pour lui, ce soir c'était assez irrationnel tellement j'avais envie, on est allé au cinéma, et puis sa meilleure amie voulait me rencontrer, je l'ai vu, et il m'a ramenée et je crois que ça aurait été au milieu d'une place publique ça aurait été la même, il me met dans des états impossibles à controler, je crois que j'aurais pu pleurer ou me mettre à genoux devant mes parents pour rentrer 30 minutes plus tard, il me rend dingue, y'a pas d'autres explications, il me rend dingue et j'ai envie à chaque minute de faire l'amour avec lui, j'sais pas ce qui m'arrive, mais c'est chouette. Il est chouette.

C'est juste deux mois qui sont passés comme deux battements de cils.


L., trop bourrée... pour baiser!

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14 septembre 2007

C'est une histoire d'amour un peu foireuse qu'aurait grandi comme ça, comme une plante sauvage comme on s'attendait pas.

Les cours ont repris avec la monotonie des jours qui filent, les 7h30 de maths qui laissent un gout amer d'incertitude. Je crois que pendant les vacances je me sentais au dessus de tout grace à mes notes de français, et aujourd'hui quoi ? Je fais comme si, comme si tout allait bien et pour le mieux, mais je suis aussi paumée que les autres. Je me sens aussi conne quand la prof explique quelque chose de pourtant simple. Je n'ai aucune base, je ne sais pas quoi faire, vraiment pas quoi faire. Des fois j'ai envie de crier que je n'arriverai à rien, et tout abandonner. Et puis après je me dis tant pis, après tout une mention ou juste le mot bac ne change pas grand chose, mais tout de même.

J'ai mangé chez lui ce midi et il y avait son père, j'étais gênée et l'impression que je donne est très particulière, j'ai peur de ne pas être à la hauteur de lui, de tout ce qu'il fait. J'ai peur de trop penser à Laurent alors qu'il n'y a plus matière a, j'ai peur de moi, de ce que je suis capable, des erreurs que j'accumule. J'ai peur de plein de choses mais je reste quand même. Il m'a dit qu'à la Toussaint on sera toujours ensemble, il dit ça comme un vague ça va et moi ça me parait la lune. Il m'a dit que j'étais belle et bien foutue, j'ai souri mais il ne sait pas à quel point ça fait du bien.

2 septembre 2007

Elle dit toujours bonjour comme ça elle dit toujours aurevoir comme ça elle dit toujours j'veux ça ça ça elle est... fatigante !

J'ai vu son cousin et je l'ai trouvé vraiment très beau, avec le charisme, l'allure du mec qui pouvait faire ce qu'il voulait de moi... avant. J'ai surement changé, même si en aussi peu de temps on ne peut pas réellement devenir autre. Je suis entre deux eaux, comme si j'avais le désir de redevenir la nonchalance incarnée, et puis quelques regars et je voudrais oublier la nonchalance pour être un peu plus humaine, un peu plus préoccupée, et peut être un peu plus sincère. Ca me fiche la trouille, mais ça n'a rien avoir avec la peur qui nous bloque le ventre quelques minutes.

La peur je l'ai ressenti pas plus loin qu'il y a quelques semaines, en haut d'un rocher de 8 mètres. Sauter dans l'eau. Je suis montée parce que je pensais que ça serait tout gacher, je suis montée pour sentir vraiment mon coeur se soulever d'angoisse, et puis de soulagement. La peur, c'est de regarder en bas, et d'avoir d'un coup un énorme poids qui bloque toutes possibilités de reflexion. Avec cette peur là, on ne peut jamais relativiser. Sur une falaise on y va ou on descend.

La peur que j'ai, elle est coincée depuis quelques semaines déjà, et c'est une peur que j'ai peut être envie de connaitre. J'ai peur, je flippe, tout ce qu'on veut mais j'ai envie de voir ce que ça donne, au final. Et je suis terriblement tentée, même s'il y a cassage de gueule. C'est une peur mêlée d'envie, une peur qui changera surement la suite. Il me dit tellement de choses, que j'ai envie de lui dire que je ne gacherai rien, parce que je veux savoir ce que c'est que de pouvoir se dire Il me rend heureuse. J'ai demandé qu'il m'envoit certaines de nos photos, je le trouve chouette, y'a rien d'autre à dire.

Sa maman lui a demandé s'il était amoureux, sa meilleure amie lui a dit qu'il avait les yeux qui pétillaient quand il parlait de moi, Je suis trop trop bien avec toi, ça change tellement, Avec L. je n'aimais pas rester des après midis entiers ou des nuits entières rien qu'avec elle, je me forçais à manger qu'avec elle, je voyais passer les minutes, avec toi on peut parler de tout et tu t'interesses à tout,...

Je viens de recevoir la photo, je ne vois que mes défauts, mais j'ai pas l'habitude de tout ça, vraiment pas.


L., trop bourrée... pour baiser!

31 août 2007

Je suis perdue, here without you, and i'm crazy, seule à Paris / Je tue le manque, sans toi, i can't, /

J'écoute France Gall en boucle, hier après midi on s'est retrouvé sur un parking, il pleuvait à l'averse et j'étais trempée comme pas possible, je lui ai dit bonjour, j'avais trois boites de pilule dans mon sac, je lui ai raconté que mon docteur voulait me faire mourir. Le soir on est allé au MacDo sans faim, et puis au bar à chicha. Narguilé raisin et quelques clopes plus tard, je suis finalement allée dormir chez lui, sur sa couette c'était marqué Nuit d'enfer, on a souri, et puis j'ai enlevé les boucles d'oreilles qu'il aime tant.

Je m'en veux d'être aussi instable, aujourd'hui je pense à l'appeler (et je n'ai plus que 12 minutes, M6mobile oblige) et lui dire que je gacherai tout donc., lui dire que tous ces blocages ne partiront pas du jour au lendemain, je suis insensible, je ne peux rien, je ne ressens rien, j'ai l'impression d'être un tronc mort, quelque chose qui est là sans réelle place, quelque chose qui est là pour ça.

Cet après midi j'ai demandé à une vieille dame où était cette avenue au nom si long, elle m'a indiqué et j'ai cherché le 15. Un numéro sur un bout de papier, une piqure et des questions avec réponses maladroites. Un autre papier plus grand avec pour seul écriture Lundi 3 septembre, 17h30/18h. J'angoisse, ça fait des années que j'hésite, et je crois que je ne voulais pas savoir. Et maintenant que je ne peux plus reculer j'ai un énorme poids qui ne me quitte plus, j'ai peur de ma réaction si jamais., je pensais avoir tout le temps d'ouvrir une enveloppe, j'avais choisi l'endroit, la marque de cigarettes et la paire de chaussures pour, et finalement le mot sera prononcé entre quatre murs, inconnus en face à face.

J'ai un noeud dans le ventre pour bien trop de choses, la rentrée et une terminale que je n'ai pas le droit de foirer, ce foutu lundi qui arrive trop vite, et lui qui ne me facilite pas les choses. Je voudrais juste que tout se déroule, et que je puisse déchirer des petits bouts de passé, je voudrais me reconstruire pour ne plus être aussi sale, je voudrais qu'il entende parler de moi autrement que par des réputations qui ne cessent pas de s'enrichir. Je m'en veux tellement d'avoir pu être cette fille là, je m'en veux d'avoir fait toutes ces conneries toutes ces fois où je finissais la tête dans le seau. Quand il est là, lui, il m'engueule et me prend la bouteille des mains, mais dès que je suis levée il se rend compte que son état est tout aussi lamentable que le mien.

Je suis une dépravé, une quelconque jeune qui se laisse drolement aller, et je crois que la descente est loin d'être finie. J'me plais tellement quand je suis pitoyable.

L., trop bourrée... Pour baiser!

27 août 2007

Trop d'orgueil pour ça.

Une autre ancre par ici, en fait j'imagine qu'à chaque fois je me tiendrai à mes résolutions, écrire souvent, et qu'en même temps j'effacerai des petits morceaux de mon passé. Sauf qu'à chaque fois, je croise mon passé, et puis je n'arrive même plus à en tirer les erreurs.

Je voulais un blog qui fasse tout sauf dinde, c'est mal barré puisque je vire complètement dinde depuis quelque temps. Je ne sais pas si c'est parce qu'il est loin que j'en parle quasiment partout, mais j'espère parce que le nombre de fois où se répète "Ne t'attache pas pauvre fille" dans ma tête me fout la gerbe, et que finalement autant être dinde à fond.

Tout à l'heure, j'étais dans la voiture, et j'ai enchainé cash, d'un coup, plouf. J'ai dit que même si ma soeur ne l'aimait pas il fallait commencer à s'y faire puisque c'était mon copain et que basta je n'en parlerais pas. Je pensais que ça allait gueuler dans la voiture, et puis non, juste une réflexion sur son âge, 4 ans d'écart c'est quand même pesant. Et puis même pas.

Je ne sais pas, là à 23h45 tout allait bien et plus rien ne va à 46 ; c'est peut être la chanson mais j'ai un gros passage de doute. Je ne dois pas tomber amoureuse, j'arriverai pas sinon.

Dans quelques heures je supprimerai pour faire un premier billet digne d'un premier, genre au moins donner bonne impression à l'inconnu qui ne viendra en aucun cas ici.



L., Trop bourrée... Pour baiser!

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